Diamant

(HRP : les rapports sont visibles par les Jedis, les sénateurs et les membres de l'autorité du type police ou garde. /HRP)



ARRESTATION en date du 28ième jour du 12er lunaire de l’an 09 Ap. TC

Holo-enregistrement n° 7135-AK-36-FRS

ACCUSE : Diamant (sans nom)
ÂGE : Inconnu (environ 20 ans)
RACE : Mirialan
SEXE : Féminin
PROFESSION : Transport aérien (permis périmé)
LIEU DE L’ARRESTATION : Secteur spatial 7K de la planète Ord Mantell

En patrouille dans le secteur 7K, nous avons croisé le chemin d’un Fureur léger estampillé du symbole de l’Empire.
Après plusieurs sommations sans réponse, nous avons poursuivi l’accusée qui nous a semés malgré la puissance de notre vaisseau.
Nous avons demandé alors l’aide de plusieurs Ouragan de la Confrérie d’Ord Mantell.
Après une longue partie de chasse, le Fureur a été touché à l’aile et l’accusée a décidé d’arrêter sa fuite.


Nous avons réceptionné l’accusée dans notre vaisseau puis l’avons remise aux autorités de Coruscant.

INTERROGATOIRE effectué entre le 29ième jour du 12ième lunaire de l’an 09 et le 7ième jour du 1er lunaire de l’an 10 Ap. TC

Holo-enregistrement n° 78695-ZK-89-ABS

ACCUSE : Diamant (sans nom)
ÂGE : Inconnu (environ 20 ans)
RACE : Mirialan
SEXE : Féminin
PROFESSION : Transport aérien (permis périmé)

Interrogatoire mené par les sergents officiers : Grimaldi Rosco, Tiryanna Jobilestre, Maur…( nom à moitié effacé) , les enquêteurs : Oliveran Troriscet, Palinette Destoy, Patr….. (nom à moitié effacé) et moi-même.

L’accusée nous a été remise le 28ième jour du 12ième lunaire de l’an 09 Ap TC vers 21h15 heure locale.
Après concertation avec ma collègue, nous avons mis l’accusée en détention et reporté l’interrogatoire au lendemain.
L’interrogatoire a commencé le 29ième jour à 9h00 heure locale.

J’ai commencé avec des questions classiques sur l’identité de l’accusée, qui me répondit calmement, malgré quelques jurons que ma collègue et moi-même décidâmes de ne pas prendre en compte.
Ma collègue et moi-même avons arrêté l’interrogatoire après plusieurs heures car l’accusée ne voulait plus répondre aux questions notamment sur le fait que nous l’avions trouvé dans un appareil de la Flotte de l’Empire, qu’elle n’avait pas répondu aux sommations et qu’elle avait pris la fuite sans raison apparente.

Le lendemain, j’ai décidé de reprendre l’interrogatoire, sentant que l’accusée nous cachait des éléments peut-être importants. Mais encore une fois, au bout de quatre heure, je dû interrompre l’interrogatoire sans avoir avancé dans nos réponses.
Ma collègue et moi-même avons donc essayé d’autres méthodes pendant quatre jours, sans aucuns résultats, sinon notre propre épuisement.

Au cinquième jour, ma collègue et moi-même avons décidé de changer d’enquêteurs plusieurs fois, pour essayer de déstabiliser l’accusée et pouvoir nous renforcer dans notre interrogatoire grâce à l a force du groupe.
Je fis donc appelle à mes autres collègues qui se joignirent à nous et nous avons changé ainsi les binômes d’enquêteurs toutes les deux heures environ. L’accusée ne répondit toujours pas à nos questions et j’eu l’impression même qu’elle se renforça dans son silence. J’en fis part à mes collègues mais ceux-ci pensèrent que c’était une phase normale et qu’elle céderait certainement au bout d’un certain temps.

Nous avons travaillé ainsi pendant trois jours, encore une fois sans autre résultat que des insultes
Le soir venu 7ième jour du 1er lunaire de l’an 10, je voulu mettre un terme à l’interrogatoire mais après débriefing avec le groupe, nous avons décidé de continuer l’interrogatoire sans discontinuer pour fatiguer l’accusée.
Le sergent Maur… (nom effacé) et l’enquêteur Patr…(nom effacé), se proposèrent donc de s’occuper de passer la nuit., ce que nous avons tous accepté.

RAPPORT de l’inspecteur Patr…(nom effacé). Agent enquêteur de la Garde Républicaine.

INTERROGATOIRE effectué dans la nuit du 7ième jour et le 8ième jour du 1er lunaire de l’an 10.

Holo-enregistrement n° 795-BV-5879-FR

ACCUSE : Diamant (sans nom)
ÂGE : Inconnu (environ 20 ans)
RACE : Mirialan
SEXE : Féminin
PROFESSION : Transport aérien (permis périmé)

*Holo-enregistrement illisible*

RAPPORT de l’inspecteur Joranis Karimas. Agent enquêteur de la Garde Républicaine.

INTERROGATOIRE effectué entre le 8ème jour et le 10ième jour du 1er lunaire de l’an 10 Ap. TC

Holo-enregistrement n° 78698-ZK-89-ABS

ACCUSE : Diamant (sans nom)
ÂGE : Inconnu (environ 20 ans)
RACE : Mirialan
SEXE : Féminin
PROFESSION : Transport aérien (permis périmé)

J’ai pris le relais de mes collègues le sergent Maur… (nom effacé) et l’enquêteur Patr…(nom effacé) au matin du 8ième jour du 1er lunaire.
J’ai trouvé l’accusée dans un état *… effacé ….* avec plusieurs marques de c…*effacé* et bl…*effacé*. Je soupçonne fortement mes c…*effacé * d’avoir mal…*effacé*.

L’accusée était en état d’épuisement, déshydratée, j’ai dû l’emmener à l’infirmerie.
Après une journée de repos, j’ai essayé de reprendre une conversation avec l’accusée mais celle-ci était enfermée dans un mutisme encore plus fort que la veille.

Après concertation avec les officiers supérieurs, j’ai donc fais appelle au psychiatre en chef Hertaban Helisandre dit 2H. Celui-ci est arrivé dans l’après-midi du 10ième jour du 1er lunaire pour prendre le relais.

RAPPORT du psychiatre Hertaban Helisandre . Médecin chef de la Garde Républicaine

.

10ième jour du 1er lunaire de l’an 10 Ap. TC

Holo-enregistrement n° 258-MP-56821-FG

ACCUSE : Diamant (sans nom)
ÂGE : Inconnu (environ 20 ans)
RACE : Mirialan
SEXE : Féminin
PROFESSION : Transport aérien (permis périmé).

Je suis venue à Coruscant à la demande de l’inspecteur Joranis Karimas, le 10ième jour du 1er lunaire de l’an 10 Ap. TC.
J’ai pris acte du dossier de l’accusée Diamant, puis j’ai voulu conversé avec elle. L’accusée se trouvait à l’infirmerie suite, m’a-t-on dis à une tentative de suicide, non confirmée par la jeune femme.

Suite à ma conversation avec elle, je puis dire que je doute qu’elle ait voulu se suicider durant la nuit précédente. J’ai trouvé l’accusée très renfermée et peu encline à s’ouvrir à la discussion. Après une heure en sa compagnie et après discussions avec l’inspecteur, je me suis rendue compte que l’accusée avait un fort caractère et certainement quelques choses d’important en elle qu’elle ne voulait pas partager pour une raison obscure.

Le 11ième jour du 1er lunaire, je décidais d’appeler le Conseil Jedi pour avoir leur avis sur ce cas. Un émissaire dût envoyer à mes côtés.

A la demande de l’émissaire, la jeune femme fût conduite dans une pièce neutre au confort sommaire mais chaleureux pour éviter un décor trop carcéral. Dès notre entré dans la pièce, nous vîmes l’accusée assise sur une chaise, les pieds sur la table. Elle avait l’air décontracté mais nous observait intensément, analysant chacun de nos gestes.

L’émissaire Jedi et moi-même nous nous étions entendus sur certains gestes pour communiquer sans qu’elle le sache. Il me fit le signe discrètement de rester à la porte. Je le vis contourner l’accusée par la droite pour prendre une chaise et s’assoir à l’arrière de la jeune femme. Celle-ci se tourna aussitôt vers l’émissaire pour l’avoir dans sa vision, signe d’une grande méfiance et d’un instinct de défense prononcé. L’émissaire se déplaça ensuite lentement avec la chaise pour se remettre en face, et la jeune femme se repositionna face à nous.

Je m’installais à mon tour prêt de l’émissaire et nous nous tûmes en regardant calmement l’accusée. Plusieurs minutes passèrent sans qu’un mot ne fût prononcé. Je vis le regard de la jeune femme allant de l’émissaire à ma personne. Elle ne paraissait pas plus inquiète mais je sentais à sa façon de se tenir, qu’elle était dans une souffrance et se comportait comme un animal en fuite. Ce que l’émissaire ressenti également.

Il lui expliqua que nous étions là pour l’aider à retrouver la Paix et je ne fûs pas surpris, connaissant les Jedi , de l'entendre lui préciser qu’elle portait en elle une force dont elle ne soupçonnait peut-être pas l’existence.
L’accusée ne paru pas réagir plus que cela aux paroles de l’émissaire et elle fût même arrogante et l’injuria dans différentes langues. L’émissaire resta d’un calme absolu et répéta sur le même ton, ce qu’il venait de lui dire. La jeune femme devint un peu plus nerveuse et je sentis aux mots qu’elle déchargeait sur l’émissaire, qu’elle voulait construire un mur de protection et qu’elle n’avait aucune confiance en nous.

La technique de l’émissaire était simple, il essayait de gagner la confiance de la jeune femme comme pour le dressage d’un animal. Il répéta à nouveau plusieurs fois sur le même ton. La jeune femme commença à s’agiter, signe de sa nervosité. Elle devint également plus violente dans son discours. L’émissaire arrêta un instant pour la laisser respirer, puis il posa soudainement la main sur la table en direction de l’accusée. Celle-ci bondit aussitôt en arrière contre le mur.

Je fus prêt à appeler la garde mais l’émissaire me fit un signe, me désignant le mur. Je me levais donc lentement, mains bien visibles et me dirigea vers la jeune femme lentement. Celle-ci concentra son regard sur moi et par mouvement instinctif de défense, repartie vers la chaise. Ce laps de temps suffit à l’émissaire pour lui attraper la main gauche.
L’accusée se débattit très violemment, mais ne put se dégager de l’étreinte du Maitre Jedi. Ce dernier continua d’une voix très calme à lui parler dans plusieurs langues de la planète Nar Shadaa, dont je ne comprenais pas les paroles.
Au bout d’une bonne grosse demi-heure, l’accusée se calma par épuisement. La jeune femme s’écroula littéralement sur la chaise et l’émissaire desserra son étreinte.

Je remarquais que pendant tout le temps où l’accusée fût détenue, elle ne pleura pas une seule fois, en tout c as pas à ma connaissance, elle n’a apparemment pas agressé, ni violenté qui que ce soit.

Après cette séance, l’émissaire et moi nous nous réunîmes à part. Le Maitre Jedi me révéla que le Conseil avait eu un rapport d’enfants Jedi sauvés apparemment quelques jours avant son arrestation par l’accusée. Nous avons senti tous les deux un grand désespoir en cette jeune femme, un manque de confiance totale envers les autres mais aussi un sens combatif inné et une force intérieure cachée.

L’émissaire me pouvait utiliser la Force pour persuader l’accusée car cela ne ferait que conforter celle-ci dans son retranchement. Le Maitre Jedi me dit que cette jeune femme était certainement un bon élément pour l’armée et qu’il faudrait beaucoup de temps et de tact pour lui redonner foi en la vie. Ayant totalement confiance en la pensée des Jedi, j’ai donc donné mon accord au Conseil pour prendre en charge cette jeune femme.

L’accusée a donc comparu devant les officiers de la Garde le 12ième Jour du 1er lunaire à ma demande et après accord avec les officiers.

12ième jour du 1er lunaire de l’an 10 Ap. TC

Holo-enregistrement n° 5862-L-123-TR

ACCUSE : Diamant (sans nom)
ÂGE : Inconnu (environ 20 ans)
RACE : Mirialan
SEXE : Féminin
PROFESSION : Transport aérien (permis périmé).

En ce 12ième jour du 1er lunaire de l’an 10 Ap. TC, l’accusée Diamant est comparue devant le tribunal restreint à la demande du médecin-chef Hertaban Helisandre.

Après accord avec le médecin-chef et l’émissaire Jedi envoyé par le Conseil, nous avons décidé de remettre l’accusée Diamant aux mains du Conseil Jedi sous le prétexte d’une peine d’intérêt général suite à son arrestation dans une navette de l’Empire.
L’accusée Diamant est sensibilisée sur le fait que si elle n’obéit pas au Conseil, elle sera immédiatement réincarcérée sur plainte du Conseil.

Nous espérons ainsi que les Jedi réussiront à répondre aux questions entourant l’accusée et à la reconduire sur un chemin plus clément.

DE NOS JOURS... UN SEIGNEUR SITH DONNE SES ORDRES

«Mettez une escouade d’hommes et ramenez-là moi…vivante » rugit le Seigneur Sith, caché dans l’ombre de sa capuche.

« A vos ordres Seigneur » répondit le commandant

« Si vous me l’abîmez ou si vous faillez dans votre mission…vous en répondrez de vos actes… et ça vous coutera cher Commandant » menaça le Sith d’un doigt colérique vers l’homme qui déglutit.

Le Commandant salua le Sith d’un geste parfait puis s’en alla d’un pas saccadé..
Le Sith s’assit sur un vaste fauteuil en peau tanné noir. Il fit apparaitre une image holographique dans les airs, celle d’une jeune femme mirialan aux traits fins, à la peau de bronze et aux yeux couleur d’or. Il caressa l’image d’une main tremblante et tapa d’un poing rageur sur la table translucide.

« Tu es à moi ! TU ES A MOI ! » hurla-t-il vers l’image qui vibra sous l’impact.

Ses yeux sombres parcoururent les courbes de la femme, sa colère grandit encore plus.

« Ce Jedi… je le tuerai… il ne pourra pas te protéger longtemps, tu m’obéiras…*il sourit* tu verras »

Il plissa ses yeux brillants et commença à sentir que quelque chose changeait. Il sentit la Force bouger… Il se leva doucement et s’approcha de l’image.

« Non… NOOON ! » sa rage éclata et des objets volèrent à travers la pièce, se brisant contre les murs. Le Sith posa sa main autour du cou de l’image comme pour l’étouffer puis la retira aussitôt et il caressa le corps holographique.

« Je te retrouverai .... tu viendras à moi, comme tu es allés à lui … *il ricane* tu n’es pas assez forte… tu me reviendras Diamant »

Le Sith resta un instant à contempler l’image puis il s’agenouilla et commença à se concentrer…

(HRP : Donc des impériaux et des Sith recherchent Diamant pour la ramener au Seigneur en question… )

( HRP : QUELQUES JOURS APRES LES EVENEMENTS DU 09 FEVRIER)

Diamant n’arrivait pas à se concentrer. Elle grommela quelques jurons dans différentes langues et regarda du coin de l’œil, le Maître Jedi qui tournait lentement en rond autour d’elle.

« Garde ton calme Diamant ! »

Diamant poussa un monstrueux soupire. Elle vivait depuis quelques jours au milieu des Jedi de Tython et pour elle, c’était l’enfer. Pas d’alcool, couché à 19 h, levée à 5 h, des exercices de concentration intenses qui l’épuisaient moralement pendant des heures, parfois sans se nourrir de la journée. Les deux maitres Jedi qui suivaient sa formation accélérée ne la lâchaient pas d’une semelle.

Plus d’une fois, elle faillit partir, tout lâcher pour retrouver celui qui occupait toutes ses pensées. Les Jedi ne l’avaient pas empêchée, mais lui avaient rappeler que c’était un des seuls moyens de combattre les Sith. Elle continuait donc, dans l’espoir de voir sa vie s’améliorer et surtout protéger ceux qui l’entouraient désormais … ses pensées allèrent encore une fois vers Garm.

Le corsaire ne quittait plus son esprit, elle se sentait irrémédiablement liée et elle ne comprenait pas pourquoi. D’habitude, les hommes c’étaient facile : « Bonjour tu veux un verre ? » , « Tu as combien de couchettes dans ton vaisseau ? », « Salut, c’était sympa, on se rappelle » et puis après elle se rappelait plus ni de la tête, ni du nom de ses conquêtes. Garm, c’était un regard, une attitude qui lui tapait sur les nerfs au plus haut point et qui la faisait instantanément craquée l’instant d’après, pour une sombre raison. Ses gestes, sa voix, son âme… elle se sentait tellement proche de cet homme mais ne voulait le reconnaitre.

Diamant changea pour la centième fois de positions.

« Vide ton esprit, Diamant, si le Sith voit que tu as des sentiments, il s’en servira » dit doucement le Maitre Jedi.
Diamant ouvrit brusquement les yeux.

« Quoi ! Des sentiments ! Nan, nan, nan ! Bordel ! » grogna Diamant en se levant d’un bond.

Le Maitre Jedi lui sourit :

« On arrête là pour aujourd’hui Diamant, mais il va falloir que tu fasses des efforts pour te concentrer, sinon ça ne sert à rien ce qu’on fait là »

Diamant ne répondit rien, lui jeta un regard noir, pris ses affaires et partie vers la Cantina.

Sur le chemin, elle entendit des rumeurs. Le Maitre Jedi Aldaran s’était fais attaquer par une Jedi noir d’une grande puissance qui aurait déjà été vu à la Station Carrick. Diamant fronça les sourcils, il lui restait encore des réminiscences de cette peur de la Force. Elle pensa a son Maitre : Hintonn Karshakk. Elle espérait que ce n’était pas une attaque envers les Maitre Jedi. Et si les Jedi passaient du côté obscur ? Et si les Jedi étaient tous tués ? Elle secoua la tête pour éloigner ses mauvaises pensées. La jeune femme se dit qu’elle devrait peut-être aller voir si tout allait bien au Cartel, mais Maitre Karshall lui avait recommandé d’aller le plus loin possible dans sa formation, sinon cela n’aura aucun effet. Mais son inquiétude grandit et sa curiosité l’emportait, il fallait qu’elle parte.

Comme elle aurait voulu que Garm soit là, la prenne sans ses bras, avec lui, plus rien ne la touchait, la galaxie pouvait s’écrouler…

[ Les autorités républicaines se sont aperçues que le central informatique de la garde a été piraté très récemment.
Les données sur Diamant ont été copiées à partir d'un système extérieur relativement puissant, venant probablement d'un vaisseau.
La protection a été renvorcée autour du système informatique, mais les autorités n'ont aucune piste sur la ou les personnes susceptibles de vouloir obtenir ses informations.
L'enquête a été étouffée par une personnalité et clause rapidemment sans même être aprofondie.
Etrangement, personne ne viendra prévenir le Conseil Jedi, ni Diamant de cette affaire.]

Vengeance or not vengeance, that is the question

Diämant appuya un peu plus le canon de son flingue sur la tempe du sergent Mauratian. La mirialiane le fiwa froidement. Les mains de l'homme se mirent à trembler, des gouttes de sueurs perlèrent. Un long gémissement de douleur lui fit baisser les yeux. Son collègue et grand ami, l'inspecteur Patriliam était roulé en boule à ses pieds, dans une mare de sang. Mauratian releva les yeux et grinça des dents vers Diämant :

"Tu comptes faire quoi après petite s***** hein ?"

La réponse ne se fit pas attendre, il reçut un coup de crosse à travers la machoire qui envoya valdinguer sa tête vers la droite. Il se frotta le visage en sang en grognant :

"Tu vas payer sale p**** ! Toute l'armée sera après toi et tu attireras juste le regard du Seigneur sur toi ! Qu'est-ce que tu crois ! Que ta petite vengeance minable va passer inaperçue ! HEIN ! sale p**** !"

Diamant observa le corps de Patriliam, recroquevillé de douleur au sol. Puis elle fixa à nouveau le sergent de ses yeux dorés, qui pétillaient d'une étrange lueur. Elle sourit et déclara très calmement :

"Ca tombe bien.... c'était exactement ce que je voulais faire, comme c'est dommage que nous nous entendions si bien au moment de nous séparer"

Mauratian n'eu pas le temps de pousser son cri, il prit un coup de pied dans les cotes qui le plia en deux et lui coupa net la respiration. Puis dans le coin sombre près de la cantina, alors que le Sénat dormait, un couteau fut dégainé pour laisser un message bien évident aux espions et à certains impériaux.

Quelques heures plus tard, dans la matinée, les deux corps, sans langues et sans coeurs furent découverts.

Plus tard dans la journée, Diamant retira son insigne de Lieutenant de l'armée républicaine, le nettoya et le rangea dans sa veste.
La jeune femme déposa ensuite précautionneusement son couteau sur la table et murmura :

"La liberté par les armes"